L’ensemble des objets cellulaires connectés utilisant le réseau LTE ou HSPA représentera plus de la moitié du marché du M2M en 2018, selon une récente étude de Berg Insight.
L’avenir certain des technologies 3G/4G
Avec la globalisation d’internet et la montée en puissance des terminaux mobiles connectés, le M2M se présente plus que jamais comme l’avenir des nouvelles technologies d’information et de communication. Un récent rapport publié par Berg Insight confirme cette tendance.
Selon le cabinet d’étude spécialisé dans l’analyse de l’Internet des Objets, les terminaux mobiles connectés aux réseaux 3G HSPA ou 4G LTE domineront largement la plateforme m2m à l’horizon 2018. Ces appareils cellulaires, incluant les Smartphones, les tablettes tactiles, les montres connectées et les phablets, représenteront plus de 50 % de la part des composantes de l’Internet des Objets selon les prévisions du cabinet.
Une modernisation programmée
La prédominance annoncée des terminaux utilisant les réseaux 3G/4G d’ici 4 ans s’expliquerait par deux raisons principales, selon Berg Insight. L’abandon progressif des services et des réseaux considérés comme obsolètes en est le facteur initial, selon le bureau d’études. Ce dernier avance comme exemple le cas du géant AT&T aux États-Unis, qui amorce depuis quelques années le retrait de ses services basés sur le réseau 2G. Cette transition favoriserait logiquement la vente d’appareils compatibles au m2m télécom, utilisant exclusivement un réseau 3G ou 4G. La même situation concerne la région Asie-Pacifique, où la plupart des pays adoptent déjà le réseau 3G comme plate-forme technologique standard. Le Japon se distingue même par son recours très avancé aux connexions 4G LTE en guise de principal support technologique, et ce, bien avant les années 2010.
Des applications plus exigeantes
Le développement d’applications uniquement opérationnelles sur des technologies avancées explique également la prépondérance annoncée des supports 3G et 4G dans un futur proche. En effet, chaque nouvelle solution m2m, comme celle de Transatel ou Kerlink de que ce soit dans le domaine de la santé ou dans des secteurs aussi divers que le transport ou l’assurance, exige davantage de connectivité à large bande, renforçant ainsi l’assise des réseaux 3G et 4G dans l’internet des objets.