par Secoué par les effets de la crise ou grisé par les stocks des millésimes de qualité moyenne, le monde du vin connaît des bruits de transactions. En effet, suite à tous ces aléas, la vente de vignoble est aujourd’hui quelque chose malheureusement courant. Pour investir dans un vignoble, quel atout est mis à la disposition des futurs investisseurs ?
Comment investir dans un domaine viticole
Pour ceux qui souhaitent investir dans un vignoble, il est possible d’investir dans un groupement foncier viticole (GFV). Le GFV est un système juridique qui a le pouvoir de négocier un bail à long terme mais également de sous-traiter l’exploitation du vignoble à des professionnels. Toutefois, pour en profiter, l’accession est possible à partir d’une somme raisonnable par rapport au coût d’acquisition du domaine qui est généralement de 10 000 euros.
En d’autres termes, faire confiance à un groupement foncier viticole permet de bénéficier d’avantages fiscaux. La part d’un GFV est exonérée d’impôt de solidarité sur la fortune ou ISF qui est évalué à 50% à hauteur de 45 000 euros. Par contre, l’avantage impose que le GFV puisse bénéficier d’un bail à long terme qui est de 18 ans.
Toujours dans cette optique liée à la GFV, les revenus, c’est-à-dire la production de vin, sont directement soumis dans la catégorie des revenus fonciers. Si la procédure relève du régime micro-foncier, l’imposition permet de bénéficier d’une déduction forfaitaire de 30%.
Dans le cas où vous emprunter pour investir dans des parts de GFV, une déduction des intérêts d’emprunt sur d’autres revenus fonciers est possible. Dans ce sens, l’investissement dans un domaine viticole peut être avantageux pour ceux qui ont en leur possession d’autres rémunérations foncières par exemple grâce à une perception de produits d’un autre groupement foncier viticole ou une perception de loyer.
