La biométrie est une technologie pouvant utiliser de nombreux supports. Il existe par exemple des systèmes de controle d’acces physique qui utilisent les empreintes digitales, tandis que d’autres se basent sur la géométrie de la main. Les autres formes de dispositifs biométriques sont entre autres la reconnaissance faciale, la reconnaissance vocale, la reconnaissance des veines ou encore la reconnaissance de la rétine et de l’iris.
D’une manière générale, les empreintes digitales sont les plus fréquemment utilisées pour des raisons pratiques. L’ouverture du portail pivotant est dans ce cas activée après un scanner et sous condition de similarité avec les empreintes enregistrées dans la base de données.
Usage professionnel : la CNIL veille
Une législation relativement stricte régit l’utilisation de tout système biométrique. La CNIL souligne particulièrement les risques d’abus concernant les contrôles d’accès. À titre d’exemple, cette commission estime qu’il serait exagéré pour une société d’utiliser le contour de la main dans l’identification biométrique afin de procéder au pointage des heures de ses salariés. À ce niveau, la CNIL a dressé une liste de conditions d’utilisation de la biométrie, notamment pour l’usage professionnel. Toute société qui souhaite établir un système d’identification biométrique au sein de ses locaux devra entre autres remplir une déclaration de conformité.