On sait que les restes fossiles des plus anciens ascendants de l’espèce humaine ont été trouvés en Tanzanie, notamment dans les gorges d’Olduvai. Mais ce qui fait la réputation de ce pays d’Afrique de l’Est, c’est sa faune sans précédent. Elle est la maison de plusieurs parcs nationaux et de terres protégées, dont certains sont inscrits au patrimoine mondial. C’est le cas de la région de conservation de Ngorongoro qui comprend de nombreuses merveilles de la nature comme le cratère de Ngorongoro. Ce seul cratère arrive à capter l’attention des amateurs de safari.
En effet, c’est le foyer d’observation de près de 25 000 grands mammifères, dont des gazelles, des buffles et des élans ainsi que des éléphants et des rhinocéros noirs. Ces animaux ont élu domicile sur le plancher du cratère, la prairie, les marais, les lacs, les fleuves, les montagnes et la zone boisée de la réserve. Quant aux oiseaux, ils sont abondants quoique plutôt saisonniers.
Observer les chimpanzés du parc national Gombe Stream
De loin, Gombe est le plus petit des parcs nationaux tanzaniens, avec seulement 52 km2 de superficie. Il se compose d’une étroite bande forestière coincée entre le rivage nord du lac Tanganyika et une chaîne de montagnes bordant ce lac. Malgré son extrême petitesse, le parc national de Gombe mérite d’être inclus parmi les destinations safaris Tanzanie. Les voyageurs y découvriront surtout une population de chimpanzés, mondialement connus pour avoir été l’objet de maintes études. Outre les chimpanzés, habitués aux visiteurs humains, d’autres primates sont très présents à Gombe, tels des babouins et des singes colobes rouges. Le parc national Gombe Stream compte également près de 200 espèces d’oiseaux, dont des aigles à poissons, des Peter’s Twinspot…
Contempler la faune du parc national Katavi
Un circuit safari en Tanzanie peut se décliner dans le troisième plus grand parc national tanzanien, celui de Katavi. Il est situé dans le sud-ouest du pays, et non loin du lac Tanganyika. Malgré sa taille, 4 471 km2, il est très peu fréquenté en raison de son isolement. Malgré cela, il convient aux explorateurs qui recherchent un peu d’intimité. Ils apprécieront ses paysages parsemés de plaines inondables, flanquées au fond d’un bras tronqué de la vallée du rift. À part cela, en saison sèche, c’est-à-dire de mai à octobre, d’incroyables hordes de mammifères se regroupent autour des points d’eau persistants de ce bout d’Éden parc. C’est l’occasion pour les passionnés d’animaux sauvages d’apercevoir des antilopes de toutes sortes (topis, élans, hippotragues, impalas), des zèbres et des buffles par milliers, et environ 4 000 éléphants. Il ne faut pas oublier les prédateurs comme les clans d’hyènes et de lions qui semblent les escorter, toujours aux aguets. Par contre, en saison humide, près de 400 variétés d’oiseaux se réfugient près des lacs marécageux de cette aire protégée.